Faisant partie intégrante de la vie de l’être humain, la sexualité contribue au bien-être psychique et physique de l’homme. Vice versa, les difficultés psychiques prennent part au dysfonctionnement de la vie sexuelle. Elles ont une influence sur le désir ainsi que le mécanisme physique. En voici quelques exemples.
L’hypersexualité, un comportement compulsif
Ce cas fait partie des troubles qui infligent une souffrance sexuelle tant chez l’homme que chez la femme. L’hypersexualité se traduit par une obsession pour le sexe généré par un manque oppressant qui est impossible à remplir. Elle fait perdre tout le contrôle du corps. En effet, la personne qui en est atteinte peut avoir un rapport sexuel presque illimité dans la journée comme dans la nuit. En ce qui concerne le choix du partenaire, elle peut prendre le premier venu.Il faut savoir qu’à la base de cette addiction, il y a diverses blessures qui peuvent même remonter à l’enfance. Cela peut être des parents addicts ou des traumatismes sexuels. Ce comportement compulsif peut également être causé par des ruptures familiales ou sentimentales douloureuses. Il peut entrainer un profond mal-être chez la personne qui souffre. Cette addiction touche même toutes les sphères de la vie : privée, professionnelle, familiale, etc. Ces pulsions continuelles peuvent nuire à la relation avec d’autres personnes.
Le vaginisme, un spasme involontaire douloureux
Cette pathologie se traduit par un empêchement de pénétration vaginale, que ce soit les tampons ou le sexe du partenaire. Elle est interprétée par une contraction involontaire répétée des muscles périvaginaux à chaque tentative de pénétration. Avec ce comportement, même un examen gynécologique est difficile, voire impossible. La femme resserre les jambes à toute approche. Malgré cela, il est toujours important d’établir des diagnostics et de confirmer s’il n’y a pas d’anomalie des organes génitaux. En absence d’anomalie physique, il est à noter que le vaginisme est dans la majorité des cas d’ordre psychologique. Dans les deux cas, le vaginisme doit faire objet de consultation pour remédier à la souffrance sexuelle. La patiente peut, par exemple, demander le numéro d’un sexologue à Forest. En effectuant un bilan, le spécialiste décidera de la démarche à suivre. Cela peut être un traitement médicamenteux, une psychothérapie, une sexothérapie, ou désensibilisation sous relaxation ou une hypnose.
La dyspaneurie, une douleur physique
Crampes, sensation de brûlure, irritation ou échauffement en périphérie ou en profondeur du vagin lors des relations sexuelles sont les signes d’une dyspaneurie. Les douleurs peuvent être ressenties lors des caresses vaginales ou au moment de la pénétration. Elles peuvent même perdurer après la relation sexuelle. La dyspaneurie peut être causée par une anomalie physique, entre autres, des infections gynécologiques et des inflammations. Elle peut aussi être générée par une réaction allergique, des blessures lors de l’accouchement ou un dérèglement hormonal.Par ailleurs, cette pathologie peut être d’origine psychique. Elle peut, par exemple, être occasionnée par une tension nerveuse comme le stress ou l’anxiété. La dyspareunie peut également être due à une sensation de peur, un manque d’excitation ou un traumatisme intérieur. Quand la cause sera détectée, le sexologue apportera les soins adaptés.